you avoid me

Oz fume sa cigarette, l'air songeur. Ses prunelles ne quittent pas la foule d’élèves qui s’empressent de se rendre en cours. Il ne fera jamais partis de ceux qui se hâtent pour ne pas être en retard, lui il n’a jamais voulu continué et pourtant on le compte parmi les élèves. Pour le bonheur de ses parents, c’est sur cette pensée qu’il écrase le mégot de sa cigarette sur le trottoir. « Oz magne toi. » une voix familière ses prunelles tombent sur la silhouette d’un camarade à lui, peut-il le considéré comme un ami ? Sans doute oui mais depuis trop longtemps Oz ne définit plus ses relations. Il s’avance à ses côtés le salue d’une poignée de mains et les deux jeunes rentrent enfin dans les couloirs vide de l’université, tous étaient déjà rentré en cours. Les deux ne semblent pas perturbés par leur retard, ils parlent et se quittent au coin du couloir. Oz rentre discrètement et s’installe au côté d’une fille dont les joues roussie, son visage se tourne. Il croise ses bras et y niche son menton, observant la moindre personne, n’écoutant plus un mot du long monologue du professeur. Il écoute les questions, se prouvant à lui-même qu’il avait la réponse mais il ne participera jamais. Il fixe la pendule attendant péniblement que les minutes qui lui reste passent, il aurait dû sécher. Sa main passe dans sa chevelure mal coiffée, et il lâche un soupire. Ses yeux se posent sur les notes de la jeune fille qui semble gêné par sa présence, le doit de l’australien se pose sur sa feuille. « Tu t’es trompée. » elle pose ses prunelles sur lui, le prend-t-elle pour le dernier des abrutit ? Ou est-elle surprise qu’il lui adresse la parole. Il lui montre sa faute et elle le remercie timidement. La sonnerie retentit et il est le premier debout, prêt à partir, il quitte la salle de cours.

Et il se mélange à ce nuage d’élève, Solveig est là droit devant lui, il est prêt à la saluer lorsqu’elle change subitement de trajectoire. Cela fait plusieurs jours ou même semaine qu’elle l’évite, qu’elle joue à ce petit jeu. Il a bien une idée de la raison de ce comportement mais cela arrive, ils ont été trop proche pour ne pas se trouver dans le même lit. Oz lui couche un peu avec tout le monde, n’y attache plus de sentiment, donc pour lui cet événement ne change en rien la relation qu’ils ont, qu’ils avaient....
Sa main se pose sur son épaule, cela l’agace qu’elle joue à la fillette de cinq ans. Il maintient une pression pour qu’elle lui fasse face, il l’amène hors de la foule. « Tiens Solveig. » dit-il en affichant son sourire fidèle, sa main se plaque contre le mur bloquant le chemin de la brune si elle décide de l’ignorer. « Alors comme ça tu m’évites. » Dit-il d’un ton mi agacé et mi amusé, ses prunelles se posent dans les siennes. « Pourquoi ? » Oz est connu pour sa franchise, il n’allait pas tourner autour du pot. Solveig doit lui faire face, et prendre son courage a deux mains pour rentrer dans les explications car il ne vas pas la lâcher avant qu’elle ne lui dise pourquoi elle joue au idiote. Oz apprécie la jeune fille, peut-il elle aussi la considéré comme une amie ? Oui, ou du moins avant qu’il ne couche avec désormais elle a plutôt l’allure d’une de ses conquêtes qui le fuit et n’assume pas ses actes, que d’une amie.

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Accrochée fermement à la barre métallique, Solveig fermait les yeux, priant pour arriver à l'heure à son cours de danse. Habituellement, elle n'aimait pas prendre le métro mais, aujourd'hui, elle n'avait pas vraiment le choix. J'vais me faire démonter, pensa-t-elle. En effet, ce n'était pas la première fois qu'elle se rendait à l'université à la bourre. Et à chaque fois, elle avait le droit aux sermons de ses professeurs qu'elle n'aimait déjà pas particulièrement. Heureusement que j'ai mis ma tenue. Elle posa ses yeux sur les personnes présentes dans le transport. Elles avaient l'air toutes aussi d'attendre avec impatience d'arriver à leur station. Solveig, elle, devait encore en traverser six.

« T'es en retard. », lui souffla une de ses amies lorsqu'elle entra dans la salle de danse. Non, jure?! Solveig était déjà crevée de sa matinée, et son retard la mettait vraiment de mauvaise humeur. Heureusement, sa professeur n'avait pas l'air d'avoir remarqué plus que ça son retard et ne lui fit aucune remarque là-dessus, pour le plus grand bonheur de la belle norvégienne. Il faut dire que sa professeur était de loin la plus sympathique de l'université et elles s'entendaient vraiment bien. Solveig essaya de suivre ses camarades dans le mouvement qu'elles produisaient. «  Et un, deux, trois ! Et un, deux, trois ! Plus haut Jane ! », s'écriait l'enseignante à travers la salle qui résonnée à chaque son émit. Et, à peine Solveig arrivait à suivre que la sonnerie marquant la fin du cours se mit à retentir dans toute l'université. Pour le coup, elle avait été vraiment très en retard. Elle entra dans les vestiaires et commença à se changer tout en écoutant les discussions de ses camarades. Elle, elle avait très peu d'ami(e)s. Contrairement à son frère, elle n'était pas sociable et traînée surtout avec des mecs. Une fois habillée, elle sortit de la petite pièce et s'aventura dans les longs couloirs de l'université, se mêlant à la foule d'étudiants.

Puis, alors qu'elle s'apprêtait à se rendre en Histoire de la Danse, elle aperçu celui qu'elle essayait du mieux qu'elle pouvait d'éviter pendant une semaine : Oz. Pensant qu'il ne l'avait pas vu, elle fit demi tour et s'avança dans un autre couloir qui l'emmènerait tout de même à sa salle. Seulement, elle sentit la main du jeune homme se posait sur son épaule. Je suis foutue, ne put-elle s'empêcher de penser quand il l'écarta de la foule. « Alors comme ça tu m’évites. » Bravo Sherlock !, ricana-t-elle intérieurement. « Pourquoi ? », lui demanda-t-il. Il la tenait de manière à ce qu'elle ne puisse pas s'enfuir. Solveig était donc dans l'obligation de lui répondre. « Je ne t'évite pas. », mentit-elle en essayant de trouver un quelconque moyen de se dégageait. « Tu peux te pousser ? »

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Il l’intercepte, bloque sa route avec la ferme de ne pas la laisser s’enfuir avant qu’elle ne lui est fourni une explication avalable. Il peut la laisser filer et ne jamais plus lui parler mais avant que cela se produise elle lui doit des explications, non qu’il met en doute ses qualités aux lit, cela ne lui est jamais arrivé, mais il n’aime pas qu’on l’ignore sans raison ou plutôt sans explications surtout venant d’une personne avec qui il entretient une relation amicale. Sa réponse le fait rire, elle croit vraiment lui mentir à lui, il plonge ses prunelles azure y désilant si facilement le mensonge. « Très drôle. » dit-il en s’approchant un peu plus d’elle, si elle croit que c’est par cette phrase qu’il va la laisser filer, elle se trompe. « Tu t'enfuis dès que tu m’aperçois. » il a ce sourire prétentieux, non il ne la laissera pas s’enfuir, sa fuite a durée trop longtemps. Oz lève les yeux au ciel, cherchant une solution pour qu’elle lui articule vérité. « Libre à toi de partir. » dit-il en baissant son bras, elle peut partir. Il ne va pas lui courir après, agacé par le comportement de la brune. Il sait la raison pourquoi elle l’évite et ça le fait rire. « Tu n’assume pas. » il la provoque un peu, il a cherché à avoir une réponse en utilisant la diplomatie désormais il aborde un chemin différent. Il s’écarte d’elle, mettant enfin une certaine proximité entre leurs corps. Bien qu’il l’apprécie il ne va pas l’implorer pour avoir une réponse, si elle souhaite l’éviter qu’il en soit ainsi.

Il lui bloque de nouveau la route, se montrant un peu plus compatissant. « Si ça te gène tellement fait comme si rien ne s’était passé. » dit-il amusé, il allait bien réussir à la faire parler. Il arrive toujours à avoir ce qu’il veut. Bien qu’il n’avait pas envisagé de coucher avec Solveig, ce fait est arrivé et aucun des deux ne peut retourner en arrière pour effacer ce moment. Pour la belle brune leur petite partie de jambe en l’air n’était qu’une pure erreur pour Oz c’était rien, quelque chose d'éventuelle, ils allaient finir un jour ou l’autre par passé par ce chemin. Cela ne change en rein de la façon dont il la perçoit, il ne vas pas en redemander et encore moins tomber amoureux d’elle. Le fait qu’elle ait des sentiments plus amicaux ne lui vienne pas à la tête, qu’elle est honte d’avoir couché avec non plus, bien que cette derrière hypothèse lui frôle l’esprit c’est pourquoi. « Tu as honte ? » dit-il à moitié amusé, car au fond il s’est toujours foutu de ce qu’une personne pense de lui. Et comme c’est un enfant des rues, beaucoup de filles ont décrétés avoir eu honte de coucher avec un pauvre. S'il doit dire a dieu à son "enseignante" de danse, il le fera.