drive them away we can beat them just for one day we can be heroes just for one day
C’est en Lituanie à Varena un tout petit village, dans le genre paumé tu fais pas pire t'vois ? que le quatorze février mille neuf cent quatre vingt quatorze Agnès et Sidjay Vilkas m’ont mis au monde, moi Asdra Félicite-Lou Vilkas plus long il y a pas, mais bon le félicité-lou c'était soit-disant en hommage à ma grand mère paternelle celle qui vit en Angleterre. Enfin bref, bien que pas très riche, mes parents avaient toujours trouvé le moyen de m’offrir ce que je désirais. Et je désirais beaucoup de choses croyez moi.
Nous avions une belle maison à la sortie de Vilnius elle était très grande, mais seulement quelques pièces étaient habitables. Le reste avait été détruit quand Staline s’était emparé de la Lituanie pour agrandir son territoire. Les soviétiques avaient habité notre maison ils l’avaient détruite et salie, mais j’adore notre maison. Toute ces pièces inhabitables étaient un terrain de jeu magique pour moi. Petite j’adorais explorer le moindre recoin de la propriété même si je la connaissais par cœur, j’espérais un jour, trouver une porte secrète qui me mènerai dans un autre monde. Bien sur, ces rêves appartiennent a ceux d’une petite fille, mais aujourd'hui encore je rêve de découvrir un endroit magique, inconnus de tous un endroit et serait le mien et celui de la personne que j'aime ou d'une personne en qui j'ai extrêmement confiance, qui pourra garder le secret de ce monde imaginaire.
Je me rappelle d’un jour ou j’avais trouvé un petite poupée russe, je pensais que c’était une fée qui l’avait déposée là pour m’indiquer le chemin de la porte. En grandissant je me suis vite rendu compte que je n’aspirais qu’à une seule chose, la liberté. J’adore mes parents, ma vie, mes amis mais je veux vivre d’autres expériences voir d’autre choses rencontrer d'autres personnes. Je ne supporte pas l’idée de vieillir ici avec le même paysage, la même boulangerie ou je vais chercher du pain depuis toujours, me marier avec un garçon que je connais depuis l’enfance. Parce que vivre à Varena c’est comme vivre avec toute sa famille dans un même village tous le monde se connaît par cœur. Et cette sensation est assez étouffante.
C’est pourquoi mes parents ont décidé pour mon dix-septième de m'offrir mes études à Paris. Agnès et Sidjay ont toujours étés compréhensifs je crois que je ne les remercierais jamais assez pour ce cadeau. J'écris actuellement depuis le train, le voyage étant extrêmement long j'ai décidé qu'à partir d'aujourd'hui j'écrirais tout, absolument tout dans ce carnet et je refuse d'employer le mot « journal » et encore moins « journal intime » ça me ferait trop pensé à un truc ou tu racontes tes parties de jambes en l'air et c'est pas vraiment le but.

stuck in her daydream been this way since eighteen but lately her face seems, slowly sinking, wasting crumbling like pastries.
Allongée sur mon lit ou plutôt celui de l’hôtel miteux où j’habite depuis maintenant un an, une migraine terrible m'assaillant depuis moins d'une heure je lutte pour me lever . Mais impossible aucun de mes membres n'obtempèrent aucuns veulent bouger, tant à cause de mon mal de crane que la drogue qui fait encore légèrement effet. Pourtant tout ici devrait m'inciter à partir en courant. Que ce soit le papier peint fleuri couleur vomis, les draps qui sentent la pisse et autre chose dont je ne veux même pas connaître la provenance, le matelas troué qui laisse sortir un ressort en fer qui me griffe le dos ou la poussière qui semble habiter là depuis des décennies..
Cette chambre est en quelque sorte le reflet de ma vie actuelle, salie, noire, puante, douloureuse.
J’habite dans cet hôtel pourri parce que le patron me laisse cette chambre gratuite contre quelque petits services…
Bien que faire la catin sur les trottoirs parisiens rapporte de l'argent je n'en avait pas assez pour la drogue plus un logement.
Il y a deux ans je rêvais de liberté, de connaître un autre pays une autre culture, pendant un ans j'ai savouré ce qu'est « le beau Paris » aujourd'hui ma vie n’est que débauche dans les clubs underground de la capitale et fins de nuits dans des ruelles sombres pas forcément en bonne compagnie. Je n’ai que dix huit ans et j’suis déjà une habituée des trottoirs.
Malgré mon mal de tête et mes membres engourdis par un trop plein de coke je décide de me lever, après tout c’est une nouvelle journée. Qui sait ce qu'il peut arriver ?
Je regarde mon portable, nous sommes le huit juillet, jour de mes examens. J’irais, mais je ne les passerais pas à quoi bon ? Cela faisait plus de quatre mois que je n’avais pas mis les pieds en cours. Alors oui je sais à la base quand mes parent mon payé une année à Paris pour mes étude je doute qu'ils s'imaginaient que je finirais à faire le trottoir, mais ce qu'ils n'avaient pas non plus pensé c'est qu'arrivé au terme des un ans pris en charge par, je ne sait qu'elle association on laissait les jeune se démerder. Que s'ils voulaient continuer leur études tant mieux et s'ils abandonnaient c'est pas grave c'est plus leur problème. Oui je me sens coupable de mentir à parents, de leur dire que tout va bien que mon année scolaire se déroule aussi parfaitement que la première qu'ils n'ont pas à s’inquiéter, mais non je ne regrette pas de leur servir ce mensonge, que diraient-ils s'ils savaient ? Quel genre de sentiments à part la honte, la haine peut-on ressentir lorsque l'on apprend que l'enfant que vous chéri et aimé toute son enfance fait la pute dans la capitale française ?.

fed up with the fantasies, they cover what is wrong come on, baby, let's just, get drunk, forget we don't get on« Putain t'es sérieuse là ? » Je regardais la jeune fille en face de moi avec énervement. « Quoi ? » Répondit-elle sur la défensive. « Bah, disons que quand tu m'as on sors, je m'imaginais autre chose que toi, ton skate et moi qui te regarde comme une conne t'vois ? » « Ahah, et tu t'attendais à quoi Fiz ? Un repas aux chandelles ? » Elle me cherche, comme toujours. On est incapable d'avoir un dialogue normal, sans qu'on s'engueule, mais l'pire c'est qu'on est aussi incapable de rester éloigné très longtemps. C'est comme ça change et changera pas. « Putain, mais suce ma bite t'es vraiment trop conne ma parole. !  Bien sur que j'te parle pas d'un dîner romantique je pensais juste qu'on ferais autre chose que ça..»Dis-je en montrant vaguement du dois le skate parc. Le soleil se couchait et il devait être au alentours de 20 heures, ce qui faisait donc trois heures que j'étais la à la regarder s'éclater. « Sorry, t'as pas de bite bébé. » Dit-elle avec un sourire narquois.Je hais son sourire si vous saviez comme je le hais, et en même temps comme il me fait envie. Avant de rencontrer Winnie j'étais sure de moi, enfin c'est ce que je laissais paraître. Mais depuis que je l'ai rencontré elle a tout remis en question. C'est fou et rageant parce qu'au final je la connais pas si bien que ça, je ressens juste le besoin constant d'être avec elle. « Tu m'a compris fait pas chier ! » « Oh ça va souris. Puis toi aussi t'es vraiment chiante tu sais ? Tu me parles jamais sauf pour m'engueuler comprend que j'ai pas envie de passer des heures à te parler ! » Certes, ce ne sont que des paroles et celle de Win en plus, mais c'est sûrement ça qui fait le plus mal. La douleur de ses mots n'est pas comme un poison qui monte lentement en moi, non. Plus comme un coup de couteau une balle, un truc rapide qui laisse des traces qui parfois ne laissent que des plaies superficielles. « T'sais quoi ? J'me tire, tu me fais chier Win. » Non, non, non. Je n'ai aucune envie de partir, même si on dois continuer à se foutre sur la gueule je veux pas partir. Mais comme toujours dans notre relation la fierté reprend le dessus. Je prend mon sac saute de l'un des tremplin du skate-parc et sans un regard pour la fille qui m'attire je ne sais comment, mais indéniablement je quitte les lieux. « Ouais c'est tire, pour mieux revenir me lécher entre les cuisse après ! » Cette fois je n'ai qu'une envie c'est retourner la voir la foutre au sol et défoulé, mais non je craquerais pas, il faut pas que je craque elle doit pas me voir faible, je refuse. Pour toute réponse je lève mon majeure me gardant bien de la regarder.