« Je me retrouvais là, seul devant ces deux grandes tours, dont l’une d’elle venait d’être violemment percuter par un avion. Je ne bronchais pas, j’étais pétrifié sur place, les gens au tour de moi paniquaient, criaient. Je sentis une main se poser sur mon épaule et me secouer dans tous les sens mais je restais tel un mort devant cette tour qui se décomposait sous mes yeux. Soudain une claque puis deux. Je tournais doucement la tête et vit le visage décomposer de mon meilleur ami qui essayait de me faire reprendre mes esprits. Nous étions à côté de la tour, des débris nous tombais dessus, des morceaux énorme de la tour tombait tout autour de nous. Je voulais avancer, je voulais vraiment partir mais j’avais tellement peur, mes larme coulait encore et encore. Je ne pouvais pas bouger. Sans même que j’eu le temps de comprendre je fus projeter au sol, des éclats de sang, des cris, des pleurs et un meilleur ami écraser au sol avec un bout d’acier sur lui. Prit d’une panique folle je me levais, courais vers lui, utilisais mes dernières forces pour l’aider mais en vain je n’étais pas assez fort pour l’aider. Je criais à l’aide, que quelqu’un me vienne en aide, je me tordais de douleur tellement je criais mais personne ne venait. Soudain quelqu’un me prit par les hanches, me positionna sur ses épaules et commença à courir loin de cette catastrophe. Je me débâtais, je pleurais, je hurlais. Mon meilleur ami était encore là-bas écraser par cette chose et je ne pouvais rien faire. J’étais tellement impuissant et fautif. Je sentais un énorme vide m’envahir, comme si la mort m’attrapait de l’intérieure. Du haut de mes sept ans, le 11 septembre 2001, en vacances aux USA, je venais de perdre mon meilleur ami, qui sacrifia sa vie pour moi.

On pourrait croire à un scénario de film. Si seulement, si seulement ça avait été le seul malheur. Mais du haut de mes seize ans, je m’amusais, je noyais toute mes questions dans l’alcool et la drogue croyant que ça pourrait être la réponse à tous, alors qu’au fond j’en oubliais seulement la question : Pourquoi je n’avais pas bougé ce jour-là ? Tous les soirs la même histoire : une bouteille en trop, ma sœur venant me chercher après un coup de fil, des engueulades interminable. Jusqu’au jour où elle lâcha le regard de la route deux seconde, se tournant vers moi, loupant la voiture qui sortait de nulle part et prit en pleins fouet dans un accident. Je me réveillai quelque jour plus tard dans un lit d’hôpital avec une jambe dans un plâtre et des douleurs insoutenable mais j’étais en vie. Encore une fois j’étais le chanceux, celui qui étais fautif mais qui sans sortait toujours idem, alors que je ne l’aurais pas souhaité. J’appris quelque minute après que ma sœur était dans le coma et qu’on ne savait pas si un jour elle allait se réveiller. Ce trou béant réapparu en moi, cette panique et cette culpabilisation. Mon mal être interminable venait de commencer.

L’avantage d’être née Fritzgerlad l’une des plus riches familles d’Angleterre est d’avoir les meilleurs traitements sur terre et de ne pas débrancher ma sœur avant d’être sûre que son état ne va que se détériorer. Depuis maintenant bientôt deux ans ma sœur est attacher à ces machines et que mon désespoir est de temps en temps perdu dans la drogue. Durant ces deux année j’eu également rencontré mon premier amour, celle grâce à qui j’eu réussi à arrêter d’en prendre pendant une période, qui ma redonna l’envie d’être heureux et de sourire de nouveau au monde. C’était le genre d’amour dont tout le monde savait qu’ils étaient amoureux l’un de l’autre, tous sauf les concerner. J’en étais fou de ma Nala R. Berry. Alors qu’un soir j’étais prêt à faire le grand pas, à me lancer à l’eau et lui avouer mes sentiments, elle se rétracta et me balança qu’elle savait que je prenais de la drogue qu’elle ne le supportait pas et que ça la décevait beaucoup. Toucher par ses paroles, je n’essayais pas de me justifier, je pris mes affaires et partit. Je ne me laisserais pas abattre par une défaite en amour. Malgré le fait que je perdis Nala totalement de vu, je ne perdais pas ce qu’elle m’avait offert, le goût de revivre. Il m’arrivait encore parfois d’en reprendre de cette poudre blanche mais mon sourire n’était plus forcer et je profitais de nouveau de la vie, en essayant de refouler tous mes sentiments de culpabilité. »

J’enregistrai et ferma ma page word, où je venais décrire tous ce que je ressentais, c’était mon ancien psy qui me disais que c’était bon décrire ce que je ressentais quand j’avais l’impression de retomber. Je me sentais un peu mieux, j’avais l’impression qu’en écrivant mon histoire je comprenais un peu qui j’étais. Après avoir rangé mon ordinateur, je pris mes affaires et partie rejoindre mes cousins Wilson, pour oublier à ma manière mes problèmes, en m’échappant avec eux dans la musique, à chanter à tue-tête tous ce que notre cœur voudrait dire. Ils ont toujours été les seules de ma familles que j’ai aimé.