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 La beauté extérieure n'est qu'un fléau . Holdy

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Holden S. Berry
Holden S. Berry

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MessageSujet: La beauté extérieure n'est qu'un fléau . Holdy   La beauté extérieure n'est qu'un fléau . Holdy Icon_minitimeDim 19 Mai - 10:32

Holden Spencer Berry

heaven is my baby, suicide’s her father, opulence is the end.

SURNOMS: Holdy. Teddy. ÂGE: 21 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE: 10 . 03 . 1992 à Londres NATIONALITÉ ET ORIGINES: Anglais. Il a des origines finlandaises provenant de sa mère. MÉTIER/ÉTUDES: Arts Visuel . Photographie - Science . Biologie. STATUT CIVIL: Célibataire. PERSO INVENTÉ OU SCÉNARIO: PI OCCUPATION: Un Travail? Il n'en a pas besoin, papa est derrière lui. Il passe donc son temps à jouer de la musique et photographier. GROUPE: Visual Art CRÉDITS: TUMBLR

Joue de la guitare, du piano et du saxophone. Son niveau en guitare est même excellent. Il s'est juré d'en jouer toute sa vie parce que sa mère aimait l'écouter jouer. ♔ Il ne vit plus chez son père depuis que la petite-amie de ce dernier, une jeune femme de 32 ans y a emménagé. Sa petite sœur y réside encore et subit malheureusement les nombreux désaccords entre Holden et son père. ♔ Il souhaite faire le tour du monde pour pouvoir être sur de photographier les plus belles choses. Il a d'ailleurs choisit la photographie comme cursus principal à l'université pour pouvoir un jour vivre de cette passion. Passion qu'il a acquise durant son adolescence. Quand il pensait être le seul à voir la beauté de sa mère, même sans cheveux, même des cernes sous les yeux. ♔ Il fume depuis l’age de quinze ans. Il aime jouer avec la mort en soirée à l'aide d'une immense quantité d'alcool dans le sang. Du moins, il aimait se prêter à ce jeu jusqu'à ce qu'on son meilleur ami meurt d'une overdose. ♔ Il ne pardonne pas. C'est dans son sang. Il ne pardonnera jamais son père. La seule personne à qui il pourra laisser l'espoir d'une blessure guérie est sa petite sœur, Nala. Elle est tout pour lui. Son premier modèle de photographie. La seule personne avec qui il peut être sur de se livrer. La seule personne qui lui donne envie de se battre contre le bonheur. Il aime un peu la couver. Et maintenant qu'elle grandit, il fait attention aux garçons qui lui tournent autour. Il a peur qu'elle tombe sur un homme comme leur père, un homme qui ne jure que par la beauté.

PSEUDO + PRÉNOM: Aurore ou plus communément appelé Bucky sur internet ! ÂGE: 19 ans ** COMMENT AS-TU DÉCOUVERT UOA: Hum c'était quelqu'un qui m'avait donné l'adresse, mais depuis c'est bien une des merveilleuses staffeuse qui m'aurait donné l'adresse...I think ♥ AVIS SUR LE FORUM: Il est parfait, vous êtes parfaits, venez on fait des câlins ! CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR: Fransisco Lachowski.


Dernière édition par Holden S. Berry le Dim 19 Mai - 11:10, édité 4 fois
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Holden S. Berry
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MessageSujet: Re: La beauté extérieure n'est qu'un fléau . Holdy   La beauté extérieure n'est qu'un fléau . Holdy Icon_minitimeDim 19 Mai - 10:43

life is a game everybody loses

heaven is my baby, suicide’s her father, opulence is the end.
Le soleil brillait mais n’apportait pas de chaleur. Nous n’étions pas encore dans les périodes de vraies chaleurs. Mais ce n’était pas le plus important. La sonnette d’une grande résidence londonienne ne cessait de retentir depuis le début de journée. Trois jours auparavant, Mrs Berry revenait de la maternité. Depuis, son époux et elle recevaient de nombreuses visites. Quand un avocat et une organisatrice d’évènement, surplombée d’une ancienne championne de ski de fond, donnent naissance à un petit être, tout le monde le sait, et tout le monde veut être de la partie. La meilleure amie du la nouvelle maman se précipite dans le salon pour faire une bise à son amie de toujours.

[b]OH MON DIEU HOLDEN EST MAGNIFIQUE !! Tu as fait du très bon travail ma chérie. Il faut absolument que tu vois ce que je lui ai trouvé. C’est trop mignon. Et ça lui ira à ravir. Je suis heureuse que tu m’aies demandée d’être la marraine. Excuse-moi de ne pas être venue plus tôt.

Ce n’est pas grave Maria, tu sais bien que je ne t’en voudrais jamais. Il y a les jeux olympiques très bientôt, il fallait bien qu’ils finissent leur stage. Je comprends tu sais, ne t’inquiète pas. Alors montre-moi ce que tu as ramené.


Tu vas voir, des petits mer-veil-les !


Maria avait insisté sur les derniers mots. Elle tendit une boite en cadeau spécialement faite pour les cadeaux de naissance. La jeune maman, Mika, ouvrit lentement le paquet pour ne pas le déchirer. Elle avait reçu des centaines de boites de la sorte, mais celle-ci, elle ne la connaissait pas, et plus que tout, elle provenait de Maria, sa meilleure amie, sa sœur spirituelle, celle qui la connaissait par cœur. Elle tira un petit pyjama qui irait à son fils dans un mois au plus tard. Il est était blanc avec des motifs bleus et gris. C’était simple, élégant, de bonne qualité. Un sourire se fendit sur le visage de Mika, elle était heureuse de voir qu’une nouvelle fois, son amie avait visé juste. Le cadeau plaisait énormément à Mrs Berry, et ce n’était que le premier.

Tu m’as gâtée Maria.

Je vous ais gâté, c’est pour mon petit filleul aussi, ne l’oublies pas.


Maria s’avança vers son amie pour lui faire une tendre bise sur le front. Elle était heureuse de voir à quel point Mika semblait épanouie. Elle avait une grande maison magnifiquement décorée. Elle avait une entreprise qui ne cessait de s’agrandir. Elle avait un époux charismatique et avec une très bonne situation professionnelle. Elle avait un fils qui promettait de devenir l’enfant parfait. Mika avait tout.

***


Trois ans. C’était le jour des trois ans d’Holden. La famille était réunie dans la grande salle à manger où les rallonges de table avaient été installées pour permettre d’accueillir un peu plus de monde. Même Maria avait pu faire de déplacement. Il n’était jamais autant venu en Angleterre que pour visiter les Berry depuis la naissance du garçon. Ce dernier grandissait à vue d’œil et était probablement le plus gentil et le plus curieux qu’elle n’ait jamais vu. Maria était fière d’être marraine d’un tel enfant, oui, elle était tellement fière. Bientôt, il viendrait en vacances chez elle avec ses parents et sa petite sœur. Elle lui apprendrait à skier, elle lui montrerait le pays de ses racines, celui d’où sa mère est originaire. Ils viendraient tous en Finlande.

Vous partez quand Mika ?

Nous partons dans cinq jours. Ce seront les premières vacances de Nala. Et la première fois d’Holden en Finlande, nous n’y sommes pas retournés depuis cinq ans. C’est pour cela que l’on va. Et chez Maria, tout le monde nous y attends. Ce seront de grandes retrouvailles. Holdy pourra skier.


Elle fit un sourire en regardant son fils qui était assis à côté d’elle. Elle le décoiffa affectueusement avant que sa belle-mère ne repris la parole.

Je vous félicite Mika, vous êtes toujours aussi rayonnante après deux grossesses. Et si vous skier beaucoup, vous perdrez peut-être les derniers kilos qu’il vous reste.

Les yeux de Maria se tournèrent vers la femme qui venait de prononcer ces mots. Comment osait-elle dire cela ? Mika était parfaire et n’avait accouché qu’il y a à peine un mois. C’était invraisemblable qu’on lui fasse cette remarque.

Excusez-moi Mrs Berry, pouvez-vous répéter, je n’ai pas bien saisi la fin de votre phrase.

Je disais que le ski lui sera bénéfique. Il lui reste quelques kilos à perdre. Et nous savons tous que l’activité physique le lui permettra. Il ne faut pas qu’elle se laisse aller maintenant. Sinon, elle risque de ne jamais les perdre.

Vous…

Mère a raison, nous ferons du ski et pourquoi pas un peu de marche à pied dans le village.

Gregory ?


Ce dernier lui fit un regard que Maria n’apprécia guère. En plus de cela, il venait s’insinuer que son épouse était « grosse ». Et puis quoi encore ? Vraiment, elle ne comprenait pas. Gregory était ce genre d’homme à l’allure stricte. Il est gentil et souriant, certes, mais pour le savoir, il fallait le connaitre. Maria le connaissait avant même qu’il ait une liaison avec Mika, ce qui permit d’apprendre à le connaitre. Elle savait qu’il faisait attention à son apparence, mais jamais, non jamais, il n’avait osé dire en public que le poids de sa femme ne lui convenait pas. Maria comprit son regard et ne dit plus mot à ce sujet. Après tout, avait-il peut-être dit cela pour clore la discussion ?

***


Voilà dix minutes que le cours de guitare est terminé. Holden regardait sa montre. Sa mère n’arrivait pas. Elle lui avait demandé de l’attendre à la sortie du cours. Ils rentreraient à pieds tous les deux, elle avait quelque chose à lui apprendre. Il avait déjà trouvé étrange qu’elle souhaite lui parler seul à seul, mais encore plus qu’elle souhaiter rentrer à pied avec lui. En voiture ? Oui. A pied ? Non. Cela signifiait qu’il y avait quelque chose de grave. Holden s’impatientait, il était à la fois inquiet et intrigué. Il voulait savoir ce qu’il se passait, mais sa mère ne lui avait laissé aucun indice. Même quand elle lui avait demandé ce matin de l’attendre. Après qu’il eut accepté, elle changea directement de sujet.

Une grande silhouette s’avança vers Holden. De longs cheveux blonds. Un regard océan. Une robe printanière. Un fin maquillage. Une douceur sur le visage. Un corps athlétique. Mika posa une bise sur le front de son fils avant que ce dernier ne se lève de l’endroit qu’il avait pris pour siège. Malgré cette douceur, on voyait un air grave, on voyait un regard triste, on voyait une âme peinée. Que se passait-il ? Qu’est-ce qui pouvait être aussi grave ? Mika ne montrait jamais sa tristesse. Elle ne voulait pas que ses enfants aient pour exemple une mère qui passe son temps à crier à l’injustice, à pleurer sur son sort. Non, elle voulait leur transmettre l’image d’une femme forte, qui prend sa responsabilité tout en restant humaine. Elle savait manier cette impression à la maison, au travail, et aux réceptions où son époux la conviait à venir.

Qu’est-ce qu’il se passe maman ?

Holden, je vais t’annoncer quelque chose d’important. Mais s’il te plait, je ne veux pas que tu en parle à l’école, ni à la maison. Je veux que tu ne le dises à personne. C’est promit ?

Oui maman. Mais dis-moi…

Je suis allée à l’hôpital hier…


Mais maman t’avais dit que t’allais chez le podologue.

Non, mais je ne voulais pas que vous vous affoliez mon chéri. Écoute moi jusqu’à la fin d’accord… Je suis allée à l’hôpital pour chercher les résultats à des examens que j’ai fait il y a quelques jours. J’ai un cancer du foie Holden. Ton père est au courant, et je viens de l’annoncer à Nala. Je ne veux pas que vous vous inquiétez d’accord ? Si tout se passe correctement, et surtout, si vous me soutenez, je guérirais à coup sûr.


Holden ne dit rien. Comme on le lui avait appris. Ne pas montrer sa tristesse. Ne pas laisser couleur de larme. Ne pas s’emporter. Il ne devait rien dire, il ne devait rien faire. Mais il n’était pas idiot. Il avait treize ans. Et à treize ans, on sait qu’un cancer c’est grave. Que les gens en meurent. Que peu de personne en guérisse. Que c’est difficile de s’en sortir. Mais il n’avait pas le droit de s’inquiéter. Il n’avait pas le droit d’en parler. Il n’avait pas le droit d’agir. Il était coincé entre quatre murs qui se contredisaient : l’obéissance, l’inquiétude, la sensibilité et la force. Quatre murs, c’était beaucoup trop pour un garçon de son âge.

***


Viens je te dis, mon père a rendez-vous avec un client, il est parti. On passe juste prendre mon classeur et c’est bon.

Je ne suis pas sur Holden.

Allez Matt, depuis quand t’as peur de venir chez moi.

Ton père ne peut pas me voir en peinture.

Mais il n’est pas là je te dis.


Au bout de la rue, Holden remarqua alors tout de suite qu’il y avait une voiture inconnue devant chez lui. En s’approchant, il n’aperçut personne. Il râla un coup, les personnes qui se garent devant sa maison, il ne supporte pas ça. A tous les coups c’est un ami des voisins, comme s’ils n’avaient pas de place dans l’allée. Holden et Matt entrèrent dans la devanture du jardin. Il enfonça sa clef dans la serrure de la maison et fit signe à son meilleur ami de rentrer. Ils avancèrent pour rejoindre la chambre du jeune homme qui était au premier étage. Puis le classeur dans le sac, ils redescendirent l’escalier pour repartir.

Holden entendit un bruit. Il dit à Matt de rester l’attendre là. Le petit bruit provenait du salon. Il ne devait y avoir personne à cette heure –ci, sa sœur était à l’école, son père à son rendez-vous et sa mère était à l’hôpital pour une séance de chimio. Intrigué, il s’avança jusqu’à la pièce. Plus il s’en rapprochait, et plus les bruits étaient sonores. Il y avait bel et bien quelqu’un. Il entendit alors un petit rire féminin. Ce n’était pas celui de sa mère. Ce n’était même pas un rire qu’il connaissait. Il poussa la porte pour surprendre les probables cambrioleurs, mais ce ne fut pas ce qu’il fit. C’était une femme d’une vingtaine d’années probablement, assise à califourchon sur son père. Ce dernière avait les mains positionnées sur les cuise de la demoiselle. Le baiser qui les liait s’éteint quand Holden s’éclaircit la gorge. Rapidement la jeune fille se leva et le père attrapa sa chemise pour la remettre.

Ne te rhabille pas pour moi, je ne faisais que passer.


Qu’est-ce que tu fais là Holden ? Tu devrais être au collège. J’espère que tu as une bonne raison de ne pas y être !

Oui, j’en ai une, et toi, t’as une bonne raison d’être là ? C’est ça ton rendez-vous avec un client important ?

Oh baise d’un ton avec moi Holden ! Et arrête ton sarcasme !

Tu sais quoi ? Non, je n’ai pas envie. J’en ai marre de t’obéir. Tu te rend compte que tu es en train de tromper maman pour une conasse ? Tu vas en faire quoi d’elle dans deux jours ? Tu l’auras déjà oublié ? Et ça t’arrive souvent de baiser avec n’importe qui comme ça dans la journée ? Tu sais quoi ? Tu me dégoute. Oui tu me dégoute papa. Parce que maman se bat, et tu ne la soutiens pas. T’es jamais à la maison, t’as toujours du travail. On voit à quel point il est captivant ce travail. Le jour où elle mourra, tu comprendras peut-être ce que tu es en train de faire. Maman ne s’en sortira pas, je le sais bien, et ce sera de ta faute. T’auras sa mort sur la conscience !

Holden revient ici ! Tout de suite ! Et excuse-toi immédiatement ! Holden ! Holden ?


C’était trop tard, bien trop tard. Holden s’était évanouis dans la rue avec son meilleur ami. Et il n’avait pas envie de rentrer au collège. Non, il voulait s’asseoir, il voulait pleurer, il voulait crier. Il voulait voir sa mère. Il voulait lui dire qu’il l’aimait. Que Nala et lui l’aimait. Qu’ils ne voulaient pas qu’elle baisse les bras. Qu’elle devait continuer de se battre. Il voulait qu’elle lui fasse une bise sur le front comme avant, il voulait qu’elle lui fasse ce grand sourire qui lui indiquait que tout allait bien se passer. Il voulait que tout rentre dans l’ordre. Mais c’était trop tard…

***


Tu pars vraiment Holden ?


Ouais.

Pourquoi ?


Tu sais pourquoi…Pour Valery, Pour Papa, Pour Maman. Je ne peux pas rester ici. Passe encore qu’elle vienne ici de temps en temps, mais je peux plus la voir, alors vivre avec elle, non merci. Mais tu sais Nala, rien ne nous empêchera de nous voir. Tu dormiras à l’appart de temps en temps. Si c’est moi qui le demande, Papa dira oui.


Il lui fit un clin d’œil. Il lui dirait oui pour n’importe quoi. Et la raison était simple. Un jour, Holden lui avait dit que la mort de son épouse était de sa faute. Au début, il n’avait rien dit, il ne s’était pas emporté, mais rapidement il a compris. Son fils lui en voulait et lui en voudrait toujours d’avoir succombé au plaisir de la chaire alors que son épouse était pratiquement sur son lit de mort. Il avait compris qu’il multipliait les conquêtes à partir du moment où il s’affichait clairement que Mika était malade. Et il lui en voudrait à jamais. Mais Holden était brillant, il était intelligent, il était cultivé, il était parfait lors des réceptions où les Berry étaient invité, et il ne désirait pas de scandale (qui arriveraient probablement si l’on apprenait que le fils du célèbre avocat est en froid avec son père). Il lui passait tout. Holden voulait un appartement ? Il le paierait. Holden voulait faire des études en Italie ? Il les lui paierait.

Allez arrête de bouger Lanou sinon je ne vais jamais pouvoir faire de photo de toi.

Il lui fit un clin d’œil et ils commencèrent enfin la séance. Il y avait deux choses qui faisaient du bien à Holden. La musique et la Photographie. Mais c’était cette dernière qu’il aimait privilégier pour la simple et bonne raison qu’elle faisait voir le monde plus beau. Pas plus beau dans le sens idyllique, mais plus beau dans le sens profondeur. La photographie lui permettait de prendre les gens sous un profil qui faisait ressortir ce qu’on ne pensait pas possible en certaine personne. Il arrivait à créer l’illusion d’une forêt à moitié décimée et pollué était jolie. Et il aspirait à conquérir la planète de cette façon-là. C’est pour cela qu’il avait choisi d’étudier à l’université des arts de la ville, pour pouvoir avoir l’expérience en plus du talent certain qu’on aimait à lui attribuer. Quant à la musique, simple hobby qui lui permettait de charmer certaines filles et revenir en arrière.

Revenir en arrière. Quand il n’était qu’un petit collégien. Avant que sa mère ne parte. Avant que son meilleur ami ne parte. Matt. Il n’était pas présent dans le cœur de Mr Berry pour une grande raison : son père était son plus grand rival au lycée. Mais Holden s’en été toujours bien fichu, ce qui l’importait, c’était Matt, pas les vieilles histoires de son père. Probablement liées à une fille, comme tout bon séducteur qu’il était. Matt, au contraire d’Holden, était quelqu’un de fragile. Et son père aussi faisait pression pour qu’il arrête de fréquenter le fils Berry. Et bientôt, il lui demandait d’arrêter de sortir le soir, il lui demandait d’avoir une très bonne moyenne sinon il le laisserait se débrouiller tout seul et le virerait de la maison à sa majorité. Il sentait que Matt s’éloignait, qu’il commençait à suivre de dangereuses personnes. S’il incita Holden à fumer et à boire pour oublier, il n’arriva pas à le faire se droguer. Drogue qui prit peu à peu la place de nouveau meilleur ami dans son cœur. Il mourra avec elle. Dans une overdose. Le jour où Holden apprit l’existence de Valery. Le jour où sa mère était définitivement enfuie dans les souvenir de Mr Berry et qu’il ne voulait plus avoir affaire avec son fantôme. Ce jour-là, Holden pleura, pour la première fois devant quelqu’un. Dans les bras de Nala.
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